(Français) "Une image vaut 1000 mots"

"Une image vaut 1000 mots" est si vrai, e le projet de restauration est un parfait example.  Avec mon impatience a finir et pour inaugurer notre 5 chambre d'hôtes "Eno-Agroturismo", que duvaient d'être déjà en place, je trouve comfort dans les suivantes photos, lesquelles montrent que nous y arrivons......

septembre 2010 au debut des travaux

Plus de photos sur le blog du mois prochain, quand nous serons officiellement dans "Eno-Agroturismo", en plus de faire de classe mondiale le porto, le vin et l'huile d'olive.

"Gardez la foi" et "continuer à frotter la pierre souhaitant", je continue à me dire.

 

"A picture is worth a 1000 words"

“A picture is worth a thousand words” is oh! so true, and the restoration project is a perfect example.  In my impatience to finish and to inaugurate our 5 room bed-and-breakfast Eno-Agroturismo, that was scheduled to be finished oh! so long ago, I find comfort in the following photos, that show that we are getting there.

 

More photos in next month’s blog, when we will officially be in the Eno-Agroturismo business, in addition to already making world-class port, wine and olive oil.

“Keep the faith” and “keep on rubbing the wishing stone”, I continue to tell myself.

 

(Français) Nouvelles du front des plantes sauvages à Quinta do Tedo

A Quinta do Tedo, au printemps, c’est une explosion de couleurs avec la floraison des fleurs des champs : jaunes, mauves, roses, bleues, blanches, et  toutes en  nuances. J’ai connu bien des exploitations vinicoles dans le monde ce qui me permet d’affirmer tranquillement que la variété des fleurs et des plantes dans nos vignobles est impressionnante. Nous pratiquons une viticulture bio donc nous dépendons et profitons à la fois de cette diversité de la flore. Jorge m’assure qu’il y a environ de 50 à 60 différents types de plantes dans les zones exploitées à notre quinta. Bien d’autres exploitations ne présentent que les rares plantes qui ont résisté aux herbicides.

Pourquoi une telle  variété de plantes dans nos vignobles ?

La pierre angulaire de la viticulture bio est le sol et maintenir un sol sain et biologiquement actif est notre objectif principal car il nous permettra en retour d’obtenir des raisins d’excellente qualité. Encourager la biodiversité et la possibilité pour des plantes autres que les pieds de vignes de pousser au sein des vignobles, quelle couverture naturelle pour nos cultures ! Nous laissons pousser les fleurs des champs et les mauvaises herbes, la plupart espèces spontanées, et nous les fauchons régulièrement de sorte qu’elles pourrissent sur place et fertilisent naturellement le sol.

Cette couverture naturelle est constituée surtout de plantes composites (marguerites, asters, soucis, etc…) bien enracinées et de graminées (seigle, fescue, entres autres) avec un enracinement plus capillaire. Elles couvrent de larges superficies de terrain et aident à combattre l’érosion des sols. Sans oublier la présence de légumineuses  (trèfles, lupin, vesces, serradela) qui permettent de « fixer » l’azote de l’air dans le sol, donc encore un fertilisant naturel. Outre à fournir un habitat naturel à des insectes non-nuisibles et à favoriser la pollinisation, la forte présence de fleurs et herbes sauvages dans nos terres est la clef de notre succès et de notre réputation comme producteurs de vin, de porto et d’huile d’olive de qualité.

Dans le Douro, 200 hectares sur un total de 47.000 sont cultivés biologiquement : Quinta do Tedo possède 14 (27 acres) de ces 200 hectares. Il faut un siècle pour « former » 1cm de sol et deux jours de précipitations (10 cm) pour le perdre d’où l’importance de ces plantes dans les vignobles escarpés du Douro.

Springtime Wildflower News at Quinta do Tedo

Wildflowers at Quinta do Tedo in the Spring, a riot of colors….yellows, purples, pinks, blues, white and many shades in between.  I have been to many viticultural regions in the world, and can comfortably say that the diversity of wildflowers and plants in our vineyards is impressive.  We practice organic viticulture, so we depend on and benefit from the diversity of plant life.  Jorge tells me that 50 to 60 types of seeds are usually in a planted area at our quinta.  Many other vineyards have only to show the plants that are resistant to herbicides.

Why the diversity of plant life in the vineyards?

The cornerstone of organic viticulture is the soil and maintaining a healthy biologically active soil is our main objective, that will in turn help to produce grapes of excellent quality. Promoting biodiversity and allowing plants other than grape vines to grow in and around the vineyards: call it a natural cover crop!  We allow the wildflowers and weeds, many self seeding, to grow and mow them periodically so that the cut mass rots back into the ground, providing organic fertilizer.

Our natural “cover crop” has a predominance of compositae plants (daisies, asters, marigolds, etc), with a deep root system, and of gramigna (grasses to include rye and fescue), that have a thin (capillary) root system, to cover a large volume of soil, and both work together to protect against soil erosion.  Not to forget are the leguminosae plants (eg clover, serradela, lupine, vetch) that are able to “fix” atmospheric nitrogen in the ground; hence a natural fertilizer.  As well as providing habitat for desirable insects, and in turn for pollination, the importance of our wildflowers and weeds is key to our success as a highly-regarded winery producing outstanding port, wines and olive oil.

200 hectares of the 47000 hectares in the Douro region are grown organically: Quinta do Tedo has 14 (27 acres) of the 200 hectares!  1 cm (<1/2“) of soil takes 100 years to be created, can be lost with 10 cm (4”) of rain in 2 days, hence the importance of these plants in the steep hillside vineyards of the Douro.

 

 

(Français) Un repas très mémorable à Oporto: Sessanta Setenta

On trouve, parmi les ruines de ce qui était autrefois le couvent de Monchique, au-dessus de la route pleine de trafic qui épouse le Douro et relie les quartiers de Cais de Ribeiras  et de Foz, dans le quartier de Massarelos à Porto, un restaurant très intrigant offrant une cuisine innovante et riche d’âme. C’est déjà une aventure que de réussir à dénicher ce restaurant hors des sentiers battus : d’abord descendre une rue pavée qui serpente jusqu’à l’entrée, ensuite suivre un passage éclairé de chandelles avec les ruines sur votre droite pour enfin arriver au « Sessenta Setenta » (60/70 traduit littéralement, un jeu de mots pour  on s’assoit/on se laisse tenter). La décoration est moderne mais sobre – des murs de granit aux pierres apparentes, des planchers aux tons chauds et un éclairage intimiste invitant à s’attarder tout en jouissant de l’admirable vue qui porte de l’autre côté du Douro jusqu’à Gaia où les différentes marques de Porto illuminent la nuit de leurs enseignes dominant les mille et une lumières du paysage urbain nocturne. Et quelle cuisine ! J’ai particulièrement apprécié l’entrée, le patatu , un plat chaud de fèves tendres, fromage de chèvre, huile d’olive et aromates, suivi d’une morue dorée (bacalhau dourado), soit  un lit d’oignons doux blanchis et imbibés de mayonnaise recouvert d’une morue pochée elle-même couronnée d’une délicieuse meringue dorée juste à point d’où le terme dourado - un vrai régal tant pour le gout que pour la consistance. La marquise de chocolat, dense avec son coulis de framboise, est un concentré de saveurs qu’une simple bouchée vous permet de garder longtemps en bouche. Le chef Francisco Meireles, aussi secret et excentrique que son établissement, passe son temps entre la cuisine et le restaurant remplissant discrètement les verres de ses clients qu’il couve du regard.

Rua Sobre o Douro, 1A, Oporto

Tel: 223406093

 

 

A most memorable restaurant in Oporto

Among the ruins of what once was the Monchique convent, above the busy road that hugs the Douro river connecting Cais de Ribeiras to Foz in Oporto’s Massarelos district, is an intriguing restaurant offering innovative and soulful cuisine.Just finding this off-the-beaten track restaurant is an adventure: down a remote winding cobblestone street to the entrance, then take a candlelit passageway with the ruins on your right, and you arrive to Sessenta Setenta (literally translated 60/70, a pun on sit and try). The décor is modern minimalistic - exposed granite walls, warm wood floors, and mood lighting inviting you to linger, with a spectacular view across the Douro to Gaia, where the Port houses show off their lit up logos amidst sparkling lights of an urban night landscape. The food! I have enjoyed over and over again the appetizer patatu, a warm molded dish of tender fava beans, goat cheese, olive oil and herbs; followed by bacalhau dourado, a bed of sweet blanched onions moistened with golden mayonaise, topped with poached salt cod that is crowned with a savory egg-white meringue baked until just golden or dourado - a true taste and textural experience. The dense marquise de chocolate with a raspberry coulis is concentrated in flavor and a bite goes a long way. Spending time between the kitchen and the dining room, discretly refilling glasses with wine as he checks on the diners is chef Francisco Meireles, secretive and eccentric as the place itself. Rua Sobre o Douro, 1 A, Oporto Tel: 223406093

Cher lecteurs, à bientôt le blog sera traduit en français.....